La préparation mentale n'intègrera jamais le haut niveau
La préparation mentale n'intègrera jamais le haut niveau.
Arsenal, l’un des plus grands clubs de football au monde. On parle ici d’un coach en développement individuel. Ok, mais… sérieusement, c’est ça le haut niveau ? 🤔
Je viens de voir un passage dans la série All or Nothing sur Amazon Prime, et honnêtement, c’était lunaire. Ce coach, qui est aussi adjoint, fait de l’analyse vidéo et comportementale. Super. Mais quand il parle à un joueur, il n’y a rien de fondé, rien de concret. On reste dans du subjectif à 100%. Alors oui, l’intention est là, mais ça manque de structure. On ne peut plus se contenter de paroles vagues à ce niveau.
Et ça me pousse à poser une vraie question : est-ce que le haut niveau veut vraiment de ça ?
Parce qu’à ce niveau d’exigence, tu ne peux plus rester dans cette zone floue. En préparation mentale, il faut du concret. On parle de mesurer des compétences, d’apporter des preuves tangibles. Sinon, comment tu prouves que ton travail fonctionne ? Ce n’est pas juste une question de se sentir mieux ou d’avoir l’impression d’évoluer, il faut aussi des résultats.
Objectif de moyens, mais aussi de résultats
Dans mon travail, je me concentre sur les moyens : l’évolution du mental, la gestion du stress, la concentration. Mon but n’est pas uniquement de maximiser la performance à tout prix. Cependant, même si je cherche à m’en détacher, on est tous jugés sur les résultats. C’est un fait. Que ce soit dans le sport ou dans la vie, les performances comptent. C’est là que les données mesurables entrent en jeu.
Je partage souvent des cas concrets, (comme celui d’un basketteur avec qui j’ai travaillé). On ne se contentait pas de ressentir des sensations ou d’évaluer notre évolution de manière subjective. On mesurait les progrès, avec des tests avant et après, des comparaisons chiffrées, des courbes qui montraient clairement l’impact de notre travail.
Le juste équilibre : entre ressentis et preuves tangibles
Le ressenti est important. Oui, avoir la sensation de progresser est essentiel pour le mental. Mais il ne faut pas se leurrer : la performance est là où on est jugé. Et pour prouver que notre travail de préparation mentale a un impact réel, il faut mesurer ces progrès, avec des données objectives, pas seulement des impressions.
En tant que préparateur mental, c’est notre rôle de prouver que notre approche fonctionne et que ce n’est pas juste des mots. Je travaille avec mes sportifs en suivant des évolutions mesurables : on teste, on compare, et on ajuste pour aller plus loin. C’est ce qui fait la différence entre le flou du subjectif et la rigueur du concret.
À nous de prouver, avec des faits
Le football de haut niveau, comme tous les sports d’élite, mérite mieux que des interventions vagues basées uniquement sur des ressentis. On doit prouver que ce qu’on fait fonctionne, et ça passe par des chiffres, des données, des résultats concrets. C’est ce que je fais avec mes sportifs, semaine après semaine, en suivant leur évolution de manière précise.
Mais honnêtement, je reste perplexe sur le fait que la préparation mentale ne soit pas encore intégrée de manière systématique à ce niveau. Ce n’est pas normal. Cela me fait sérieusement douter de son intégration réelle dans les staffs des clubs dans les prochaines années. Peut-être que ça prendra plus de temps que prévu... Et surtout, j’espère qu’on saura rapidement faire la différence entre les vrais experts et les beaux parleurs.