Fin de suivi : Ce que les données révèlent après 3 mois de travail
Fin de suivi : Ce que les données révèlent après 3 mois de travail
À la fin de chaque cycle d’accompagnement, on prend le temps de faire un débriefing détaillé. Ce n’est pas juste pour clôturer le suivi, mais pour analyser concrètement ce qui s’est passé pendant ces trois mois d’entraînement. Grâce aux données recueillies quotidiennement, on peut tirer des conclusions solides, basées sur des faits.
Ce tracker, utilisé au quotidien pendant toute la période d’entraînement, nous livre des informations précieuses. On ne se contente pas de regarder les sensations : on analyse des données concrètes sur l’intensité, la concentration, le plaisir et l’impact des conditions extérieures sur la performance. Ce processus de débriefing va bien au-delà des impressions de course, et c’est grâce à ces courbes que je peux identifier des schémas de performance, des seuils de rupture, et même des zones d’inconfort.
Ce que les données nous apprennent:
Concentration et intensité : La concentration de mon athlète augmente proportionnellement avec l’intensité de l’entraînement, jusqu’à un seuil de 7/10. À partir de là, on observe une stagnation. Cela nous montre un cap à franchir pour progresser dans les moments de haute intensité.
Proposition : intégrer des séances spécifiques pour habituer son mental à garder le focus même quand la pression monte
2. Impact des conditions extérieures : Quand les conditions extérieures sont difficiles, il parvient à rester concentré dans une plage optimale entre 5 et 8/10. En revanche, au-delà, la concentration baisse nettement. Cela révèle une fenêtre intéressante pour travailler sa résilience.
Proposition : intégrer des entraînements à intensité modérée mais dans des conditions extrêmes pour renforcer son mental sans taper dans ses réserves physiques.
3. Lien entre intensité et plaisir : Ce que je remarque aussi, c’est que plus l’intensité monte, plus le plaisir fluctue et peut chuter au-delà d’un certain seuil. Ce n’est pas surprenant, mais ça reste un facteur clé de motivation.
Proposition : alterner des séances d’intensité modérée pour garder du plaisir avec des séances plus exigeantes pour travailler la concentration et la tolérance mentale.
Pour m’assurer de ces données, j’ai regardé si à partir d’un moment l’impact des condition était trop puissante, meme pour son plaisir personnel.
Et même chose pour l’intensité, dés que les conditions extérieures deviennent importante, l’intensité reste élevée :
Aller plus loin
Ces données offrent des pistes claires pour les prochaines étapes. Plutôt que de se fier uniquement aux ressentis, on s’appuie sur ces indicateurs pour cibler précisément où et comment progresser. En résumé, cet exercice de fin de suivi permet de mettre en place un plan d’action concret pour que chaque athlète reparte avec des axes de travail solides, prêts pour le cycle suivant.