Addiction au sport : Faut-il s’inquiéter de ce que nous raconte Bixente Lizarazu ?
Sport et dépendance : comprendre au-delà des apparence
Salut tout le monde ! Aujourd'hui, on va parler d'un sujet qui revient souvent ces derniers temps : l'addiction au sport, et plus spécifiquement, est-ce qu’il faut s’inquiéter de ce que Bixente Lizarazu nous raconte à la télé. Vous l'avez peut-être vu, il a récemment sorti un livre intitulé "Vivre de sports : Pour rester en forme", qui est sorti en avril.
Dans ce livre, il partage ses pratiques sportives quotidiennes : jujitsu brésilien, cyclisme, musculation, surf, bref, énormément de sport. Il explique que le sport l’aide à maintenir son équilibre mental et physique. Mais ce qui fait parler, c’est qu’on voit dans certains médias qu’on parle de bigorexie (l’addiction au sport) et que certains disent même que sa compagne, Claire Keim, aurait accepté cette relation presque obsessionnelle qu’il entretient avec le sport. Ce sont des mots forts, qui traduisent déjà certains signaux d’alerte, mais posons-nous la vraie question : qu’est-ce que l’addiction au sport ?
Dédramatiser l'addiction au sport
Je fais cet article pour dédramatiser un peu tout ça et clarifier ce qu’on entend par addiction au sport. Est-ce que simplement faire 15 heures de sport par semaine fait de vous une personne addicte ? Est-ce qu’une personne qui a besoin de se donner à fond à chaque entraînement est nécessairement atteinte de bigorexie ?
Je ne suis pas un professionnel de la santé, donc si vous vous reconnaissez dans certains éléments que je vais aborder, je vous encourage fortement à consulter un médecin ou un psychologue. Cela étant dit, parlons de ce qu'est réellement la bigorexie.
L’addiction au sport ne se résume pas à faire beaucoup de sport
L’addiction au sport ne se limite pas simplement à s’entraîner beaucoup. Il existe une échelle que l’on utilise parfois, appelée l'EDS-R (Échelle de Dépendance à l'Exercice), qui a été validée scientifiquement. Elle permet d’analyser la dépendance au sport à travers 7 dimensions clés :
1. Tolérance : C’est le besoin d’augmenter progressivement la quantité ou l’intensité de l’exercice pour obtenir le même effet. Par exemple, pour ressentir les mêmes sensations de bien-être, on doit s'entraîner plus fort ou plus longtemps.
2. Sevrage : C’est l’anxiété ou le mal-être ressenti lorsque l’on ne peut pas faire de sport. L’absence d’exercice crée un vrai malaise.
3. Manque de contrôle : C’est l'incapacité à réduire ou à arrêter sa pratique sportive, malgré des efforts pour la réguler.
4. Réduction des autres activités : C’est lorsque le sport prend le dessus sur d’autres aspects de la vie, comme oublier de récupérer les enfants à l’école parce qu’on est à la salle de sport.
5. Temps consacré : Cela correspond au temps excessif passé à faire de l’exercice.
6. Continuité : C’est la poursuite de l’activité physique malgré les blessures ou les risques pour la santé.
7. Intention : C’est le fait de vouloir constamment en faire plus que prévu initialement, souvent pour atteindre des objectifs de plus en plus élevés.
Le cas de Bixente Lizarazu : Passion ou dépendance ?
En revenant sur le cas de Bixente Lizarazu, peut-on vraiment parler d'addiction au sport ? C’est compliqué à dire, car on n'est pas dans son quotidien. On sait qu’il pratique beaucoup de sports et qu’il est très présent sur les réseaux sociaux, mais cela suffit-il à parler de dépendance ?
Il montre des signes de sevrage ou de manque de contrôle, car il semble avoir du mal à se reposer ou à accepter de ne pas faire du sport. Mais il a aussi montré qu’il pouvait se réguler en cas de blessure, même si cela lui est difficile.
Un point important à prendre en compte est ses motivations. Aujourd’hui, il ne cherche plus la performance pure, mais plutôt le bien-être, même si c’est parfois poussé à l'extrême. Il recherche aussi des moments de partage avec ses amis à travers le sport, ce qui montre que ce n’est pas uniquement une quête personnelle.
Conclusion : Détecter l’addiction et trouver un équilibre
Il est donc difficile de conclure si Bixente Lizarazu souffre véritablement de bigorexie. Il pratique de manière intense, certes, mais cela ne signifie pas forcément qu’il est malade.
Le but ici est de dédramatiser l'addiction au sport. Très peu de gens en souffrent réellement. L’important est de prendre en compte les intentions derrière la pratique et l’impact que cela a sur la vie quotidienne. Si vous ressentez une incapacité à vous arrêter, des blessures fréquentes, ou si vous sacrifiez vos relations pour faire du sport, consultez un professionnel de la santé.
Merci à tous d’avoir lu cet article. Soyez attentifs à vous et à vos habitudes, et à très vite pour un prochain article .